Prendre soin de son potager
Bien entretenir un potager nécessite des soins réguliers. Voici les secrets de paysagiste pour de belles plantations qui vous garantiront de généreuses récoltes de délicieux légumes, herbes aromatiques et petits fruits sains.
Enrichir la terre
La qualité de la terre d’un potager est cruciale pour assurer une bonne production. En plus d’ensoleillement et d’eau, les plantes ont besoin de nutriments.Une technique de jardinage permettant de limiter l’appauvrissement du sol consiste à privilégier d’une année à l’autre une rotation des cultures.
Certaines plantes potagères s’avèrent plus gourmandes que d’autres. Avant de planter quoi que ce soit, renseignez-vous sur les besoins en ensoleillement, espace, engrais et soins particuliers à effectuer pour assurer la croissance des plantes et obtenir de bonnes récoltes.
Le compost, purin d’orties et cendre de bois consistent en d’excellents fertilisants et engrais. Ces produits naturels conviennent à un potager biologique.
Le fumier de cheval (provenant d’un éleveur) est trop concentré et ne devrait pas être appliqué pur autour des plantes potagères. Dans un coin éloigné du jardin, mélangez du fumier avec de la terre, et laissez reposer cette mixture pendant une année avant de l’utiliser pour votre potager et autres végétaux.
Contrôler les mauvaises herbes
Les mauvaises herbes sont malvenues dans un potager car elles s’accaparent les nutriments du sol, gênent le développement racinaire des légumes et fines herbes, et leur dérobent de l’eau. Leur présence peut aussi favoriser l’apparition de parasites en se transformant en hôtes.Prenez l’habitude de désherber régulièrement. Consacrez au moins 5-15 minutes par jour au désherbage pour garder le contrôle de votre potager. Retirez les mauvaises herbes manuellement à l’aide d’une griffe. De temps à autre, appliquez un désherbant écologique que vous aurez préparé vous-mêmes.
Désherbez aussi les allées de carrés de potager. Récupérez des feuilles de rhubarbe et étendez-les dans les allées. Elles sont toxiques et réduisent la prolifération des mauvaises herbes.
Protéger les plants d’une épaisse couche de paillis
Quand les plants commencent à prendre de la vigueur, au printemps, choyer son potager consiste à appliquer une couche de paillis naturel (que vous confectionnez vous-même à l’aide de matériaux d’origine végétale). N’utilisez pas du paillis du commerce car il peut contenir des produits chimiques.Désherbez l’ensemble du potager avant d’appliquer le paillis.
Une couche d’une dizaines de centimètres de paillis conservera la fraîcheur, vous évitera d’avoir à biner le sol qui restera bien meuble. Cela vous évitera aussi de désherber. Jusqu’à l’automne, rajouter régulièrement du paillis au fur et à mesure que les matières se décomposent. Avant l’hiver, recouvrez l’ensemble du potager d’une autre généreuse couche de paillis.
Lutter contre les envahisseurs
De plus en plus de jardiniers se munissent d’un assistant de jardin, un petit objet connecté qui surveille les cultures et prend des photographies des envahisseurs (insectes nuisibles, petite faune et maladies). Avec l’intensification des changements climatiques, les écosystèmes sont bouleversés et cela impact sur les cultures. Un robot assistant permet de détecter en amont les problématiques, transmet des alertes et fournit des conseils avisés sur les traitements à effectuer. Le robot envoie aussi des jets d’eau aux mammifères qui s’aventurent dans le jardin…Être à l’écoute de son potager implique d’intervenir rapidement pour éviter que ne survienne un véritable fléau d’invasions intempestives qui dévoreront tout sur leur passage.
Apprenez à préparer des traitements préventifs naturels. Exemple : une préparation de purin d’orties s’avère très efficace pour lutter contre les pucerons.
La centre de bois consiste en un bon répulsif contre les limaces.
Notez soigneusement vos cultures et leur emplacement dans un carnet : cela vous permettra d’effectuer une rotation des cultures l’année suivante. Prenez aussi des notes concernant les traitements que vous effectuez et documentez l’apparition de maladies et infestations de nuisibles. Cette habitude vous renseignera sur vos tactiques qui fonctionne bien. Ajustez vos traitements si les problématiques persistent.
Porter attention à l’arrosage
L’arrosage d’un potager est crucial. Certaines variétés de plantes nécessitent des précautions particulières pour éviter le développement de maladies (comme l’oïdium), notamment les courgettes et les tomates. Elles peuvent vite être recouvertes d’une substance blanche.Arrosez les pieds sans mouiller les feuilles, à l’aide d’un arrosoir à main.
L’eau devrait être à la température ambiante. L’eau d’un boyau d’arrosoir est à proscrire, cela peut causer un choc thermique aux plantes. Installez un système de récupération des eaux de pluies.
Protéger de la chaleur extrême
Pendant les canicules et journées de chaleur extrême, les plantes d’un potager peuvent souffrir autant que les humains. Sortez vos parasols de plage et piquez-les au-dessus du potager. Vous pouvez aussi tendre des toiles de protection au-dessus du potager en les fixant aux arbres ou à un poteau.Pour les plantes plus fragiles comme les laitues, renversez temporairement dessus des caisses de bouteilles de vin.
N’hésitez pas à faire appel à un horticulteur ou jardinier professionnel pour obtenir les astuces d’un expert et vous conseiller notamment sur les traitements spécifiques en cas de maladie ou invasions.